Warhammer Quest 1995 – Remade

 
Photo couvercle Warhammer Quest 1995

Ah, Warhammer Quest cuvée 1995. Cela fait partie des jeux Games Workshop sur lesquels je lorgnais quand j’étais collégien mais hélas, bien trop cher pour moi, je ne pouvais que lécher la vitrine de Mercredi (boutique de jeu bien connue à cette époque par chez nous) et envier tous les petits veinards qui pouvaient se l’offrir. Aujourd’hui, c’est encore plus cher sur le marché de l’occasion et de plus, très difficile à trouver ! Tout espoir de rejouer à ce PMT* était-il donc perdu à jamais ? Non ! Car avec un peu de patience, il existait (et existe encore) une solution toute simple : concevoir soi-même son Warhammer Quest. Certes, ce n’est pas le produit original mais faute de mieux, on peut s’en approcher et faire découvrir ce petit bijoux classique à nos mini trolls, ceci à moindres frais.
 

Photo dos boîte Warhammer Quest 1995
 
Un jour d’errance sur le net, je suis tombé sur un site rapidement enregistré dans mes favoris, à propos Warhammer Quest 1995 : celui de Kurt Helborg (http://kurt.helborg.free.fr/). Véritable mine d’or pour quiconque souhaite se fabriquer un WQ maison, on y trouve aussi du Mordheim et d’autres documents dans l’univers de Warhammer. Lors de cette découverte, je me suis empressé de télécharger tout ce qu’il fallait pour jouer mais j’ai laissé ça de côté des années durant. Et puis l’envie de concrétiser ce projet est revenue, comme ça, d’un coup (pour le meilleur et pour le pire, je fonctionne souvent ainsi…). La base de documents fournis par Kurt était (et est toujours) top, mais j’avais alors dans l’idée d’approfondir cette version perso et lui donner une identité graphique proche de la seconde édition du JDR Warhammer, que je masterise depuis de nombreuses années. Et puis c’était aussi pour le plaisir d’ajouter à ce « Remade » ma patte personnelle.

Couverture Warhammer Fantasy JDR 2nd éditionTable des matières Warhammer Fantasy JDR 2nd édition
Carrière Warhammer Fantasy JDR 2nd édition

 
Profitant de la version boîte originale d’un ami, j’ai dans un premier temps moi-même scanné certains éléments afin de compléter le travail de Kurt. Je me suis basé sur ses scans de tuiles dont j’ai rehaussé les couleurs et gommé quelques défaut d’impression pour ensuite les imprimer, les pelliculer et les contrecoller sur pvc expansé d’épaisseur 3 mm. Satisfait du résultat, je me suis dit quelque temps après que je lui aurai
finalement préféré un pelliculage satiné, car le brillant reflète trop
la lumière et c’est parfois gênant en jeu, selon l’éclairage ambiant. Mais bon, tout cela n’est qu’une question de confort.
 

Passé cette première étape, j’ai commencé à rassembler des figurines officielles et des proxys pour remplir le cahier des charges Créatures de cette édition de 1995. Autant dire que cela n’a pas été simple. D’ailleurs, il me manque encore quelques modèles et ça va sûrement se terminer par du proxy. Certaines sont d’ailleurs en commande chez l’ami Uldaric capable de faire des tours de magie avec son imprimante 3D. Mais ce dont je souhaitais principalement vous parler dans cet article est la refonte visuelle d’une partie du matériel de jeu, en accord avec l’esthétique de Warhammer Fantasy JDR 2nd édition (seule la typo diffère en partie, la Caslon Antique est selon moi illisible lorsque les textes sont trop petits sur une carte). 
 
 
 
 
 
Dans un premier temps, je me suis attelé à reproduire toutes les cartes Donjon, les Cartes Événements et les Cartes Sorts. Le Dos des cartes est identique à l’original de la version 1995 (j’ai simplement fait un peu de nettoyage et créé du fond perdu pour la coupe) mais le recto lui est différent (bien que les codes de présentation soient en règle générale respectés). Afin de protéger les cartes des mains
grasses, des verres renversés et j’en passe,
je les ai plastifiées (du moins une partie. Les autres sont pour le moment dans des pochettes à cartes. Leur tour viendra prochainement).
 
 

 
Il me reste encore du travail et actuellement, j’en suis aux Cartes Trésors dont je détoure toutes les illustrations des cartes de base pour mieux les intégrer sur ma nouvelle mise en page, dont voici un aperçu ci-dessous (fichier en cours de travail où il manque l’illustration).
 

Tout a été réalisé pour une impression propre en haute définition et aux petits oignons pour mon plaisir personnel et l’envie de partager ça avec les potes. Ensuite, l’idée de mettre ces fichiers à disposition pour celles et ceux que cela pourrait intéresser m’est venue en tête. Le but n’est aucunement de prétendre à un Remaster complet ni de remplacer là le travail de Kurt Helborg, mais simplement d’avoir une alternative pour qui n’est pas allergique à la V2 du JDR 😉 . Car autant le dire, ce n’est pas parfait non plus et des coquilles se sont sans doute glissées dans ma saisie des textes (du moins j’espère que non en fait) mais bon, adapte du partage, si ça peut être utile, autant que cela ne serve pas qu’à moi ! Et allez savoir, peut-être qu’un jour il y aura même des cartes personnalisées ou personnalisables…
Il ne vous reste plus qu’à cliquer ci-dessous pour récupérer les premiers éléments mis à disposition de bon coeur (qu’il vous est aussi possible de récupérer dans la toute nouvelle page de Téléchargement, compilant toutes les ressources personnalisées que nous mettons à disposition de la communauté. C’est encore vide mais ça va se remplir tranquilement).
 
 
Il va sans dire, par le plus grand des hasards, que si Games Workshop vient à mettre son nez là dedans, et qu’il nous envoie une horde de Répurgateurs pour retirer ce contenu, je ferai tout disparaître dans les méandres abyssaux du grand rien où pas même les dieux du Chaos ne pourront les retrouver. En attendant, ravi de partager tout ça avec vous et n’hésitez pas à me faire part de vos impressions (au sens propre comme au figuré) !

*Porte Monstre Trésor

Pillards – Castagne Post-Apo !

 

Et voilà ! Le secret est levé ! La petite nouveauté sur le blog est la mise à disposition publique des règles de Pillards, jeu d’escarmouches post-apocalyptiques, dont les règles de bases ont été écrites aux alentours de 2012 par Mathieu Néhémie, un figuriniste passionné à présent éditeur de jeux chez Borderline Editions. Ce jeu ne vous est sans doute pas étranger puisque nous avions déjà publié un petit article le concernant, dans les débuts du blog.

Ayant mis la main sur la première version des règles en 2012, grâce à nos amis de la Mandragore (toujours sur les bons coups ceux-là), Pillards nous a séduit par ses règles pouvant être assimilées rapidement et privilégiant le fun avant tout. Il existe des jeux post-apo plus poussés en terme de simulation, c’est certain, mais Pillards nous a vraiment tapé dans le rétroviseur et c’est pourquoi nous avons enchaîné de nombreuses parties et apporté nos petites modifications perso au fil du temps.

Récemment, nous avons repris contact avec Mathieu, à qui nous avions déjà témoigné par le passé notre amour de Pillards, afin de connaître sa position sur sa création, n’ayant pas évoluée entre ses mains depuis sa publication. Nous voulons effectivement diffuser plus largement la bonne parole et de ce fait avons demandé son autorisation. À présent sur de nouveaux projets, Mathieu nous a donné sa bénédiction pour prendre le relai sur son jeu ! Imaginez notre joie lorsque nous avons appris ça ! Quelle journée ! Ô quelle magnifique journée !

Soyez donc témoins pousseurs de plomb ! Désormais une nouvelle page fait son apparition sur Boomstick-Studio, entièrement dédiée à Pillards. Là, vous y trouverez tous les documents pour vous lancer dans une partie endiablée à bord de véhicules lancés à vive allure, au cœur d’un monde qui sent la sueur, le sang et le gasoil !

Nous sommes vraiment contents de partager ce jeu plus largement avec vous (certains de nos lecteurs l’ont peut-être déjà testé entre eux ou avec nous lors de conventions dans la région Centre) aussi, n’hésitez pas à nous faire part de vos retours dans les commentaires !

À venir dans un prochain article, un rapport de bataille. En attendant, bon jeu dans les Terres Désolées !

Frostgrave – L’aventure des culs gelés

 Mais Queoi !? Un article ? Oui chers lecteurs ! Qui devait être initialement posté courant… Décembre 2019. Ah, l’art de procrastiner. Nous allons donc parler ici de Frostgrave, jeu fort sympathique qui posera les bases d’un autre jeu fantastique : Rangers of Shadow Deep. Mais nous aborderons ce dernier ultérieurement car il semble bien faire un carton.

 

Revenons donc à Frostgrave si vous le voulez bien. Basé sur le d20, son système est aussi simple que punitif par moment (optimisation des sorts donnant lieu à des combos bien sales parfois). C’est d’ailleurs ce qu’il lui vaut certains crachats de quelques figurinistes mais ce que nous avons aimé de notre côté, c’est sa facilité d’accès pour y jouer entre expert et néophytes. Son charme vient également de son ambiance glaciale, paysage plus « coloré » que celui de Mordheim. Ca change un peu et ce n’est pas plus mal. Le hic, c’est la neige, oui, cette fichue neige.

Invité à un tournois entre amis, pour un week-end, je me suis mis au turbin afin d’apporter une modeste table typée Frostgrave. De son côté, Uldaric faisait chauffer l’imprimante 3D pour meubler un peu tout ça. C’était du boulot et le délai avant le tournois serré comme d’habitude (ou est-ce plutôt parce que nous prenons parfois un peu trop notre temps ? Mmmh, à voir).

 

Le plus pénible fut de dessiner tous les pavés (j’ai horreur de ça mais a-t-on le choix pour une table de ce genre…) mais une fois peinte, la plaque rendait plutôt pas mal et se casser le poignet à représenter ces derniers valait le coup. Vint ensuite l’application de la neige et franchement, je ne suis personnellement pas hyper fan du résultat. J’ai testé plusieurs flocages (Army Painter, Warlord, et un autre dont j’ai perdu le nom) et il faut dire qu’on est loin de certaines belles photos glanées sur le web. Le bicarbonate rend bien mais ayant trop peur que cela jaunisse, j’ai préféré m’en passer… Mais bon, il faut avouer que le résultat final est tout de même acceptable. Pour les cours d’eau gelés, je souhaitais au départ tenter la résine et puis finalement, je suis allé au plus simple en sculptant tout ça au cutter (de plus mon budget flocage avait déjà un peu explosé…).

 

Voilà voilà, pas de quoi s’éterniser non plus car c’est un décors assez classique dans le fond. Cela demande juste une bonne préparation au départ pour le découpage des plaques (ici en 60 x 60 cm) afin d’obtenir plusieurs combinaisons pour varier les parties.

Je n’ai pas de photos du tournois à vous proposer mais en revanche, j’en ai quelques unes d’une partie avec Uldaric et notre comparse Yrsen, que nous avons initié peu après ce dernier. Ca manque entre un peu de bâtiments pour briser les lignes de vue mais ça viendra peut-être un jour. C’est tout de même sympa comme décors et ça change. En revanche, il est plus difficile de recaser les décors pour un autre jeu.

Quoiqu’il en soit, c’est une table que j’ai plaisir à sortir, surtout quand elle est mise en valeur par les décors 3D d’Uldaric ! Je vous dis à bientôt pour de nouveaux articles et surtout, une petite nouveauté sur le blog mais chut, chut ! C’est top secret pour le moment 😛 …

RadBerry – Du grandeur nature à la miniature

 

Comme vous le saviez peut-être déjà, avec Uldaric nous sommes joueurs de jeux de rôle grandeur nature, en plus d’être figurinistes et rôlistes. C’est ce qui explique en partie le fait que l’on soit longs pour poster de nouveaux articles. On se disperse pas mal sur différents projets. Pour aller à l’essentiel, en 2016, je prenais le pari fou d’organiser un mini GN (et non une murder, j’insiste sur la nuance) d’une journée pour une vingtaine de participants. L’univers, bien qu’inspiré de Fallout (1 et 2), Wasteland, Mad Max et autres classiques du genre, est personnel et découle directement de ce que j’avais mis en place avec mon jeu de figurine à la Heroquest : Les Survivants. En gros, c’est la fin du monde en France, au tout début des années 90. Le jeu lui se déroule environ 30 ans après le cataclysme dans un refuge perdu en pleine campagne Berrichone, le Muton Noir.

Le jeu se déroule dans la vraie vie en novembre 2017 dans la grange d’amis, en pleins travaux. Son côté délabré colle parfaitement avec l’ambiance d’un bar post-apo et après un travail d’aménagement et déco, le Muton Noir prend vie. Je vous passe les détails du jeu en lui-même (qui fut pour moi une réussite, grâce à l’aide d’amis inestimables de l’association La Mandragore et de ma compagne qui encore une fois a su me supporter et m’aider dans cette entreprise.) et fais un saut dans le temps de 2 ans…

Depuis le jeu de 2017, étant figuriniste, je me disais que ce serait sympa, un jour, de faire un décor du Muton Noir pour mes parties de Pillards et autres jeux post apo comme Fallout Wasteland Warefare. Mais vous savez, c’est encore un énième projet qu’il faudra un jour caser… Donc pas prêt d’avancer. Et puis se profile à l’horizon Retour vers le Ludique #6, en septembre 2019. Habituellement, notre association Le Cercle des Compagnons d’Oniros y intervient pour de l’initiation au jeu de rôle Grandeur Nature. Mais cette année, notre présence serait bienvenue dans la grande salle, pourquoi pas avec de l’initiation figurine. Et là, le plus simple vu le petit délai (nous sommes à deux semaines de RVL) est de faire du Pillards, vu qu’avec Uldaric nous avons une bonne base de décors et figurines post apo. Ok, c’est décidé, on réserve notre table pour de l’initiation à la sauce Mad Max !

Et puis vient l’idée folle de concrétiser cette idée : reproduire le Muton Noir à l’échelle 28 mm ! Le projet est gros, mais l’envie est là surtout que pour la petite histoire, la grange appartenait à l’un de nos amis de La Mandragore à qui nous allons faire la surprise… J’en parle à Uldaric qui est emballé par le projet et va m’aider dans cette entreprise. Sans plus attendre, je prépare un set de photos qui me servira de référence pour la réalisation du décor général et des éléments de mobilier.

 Le plus compliqué au départ, c’était pour le rapport d’échelle. Etant donné que ce devait être une surprise pour le propriétaire de la grange, je ne me voyais pas l’appeler et lui demander innocemment « dis voir, c’est quoi les dimensions de ta grange au fait ? Nan juste comme ça hein. ». Connaissant le monsieur, il m’aurait calculé de suite. A partir des photos donc, de l’espace disponible sur la table de jeu et la taille des figs, j’ai fait une estimation moyenne et après, en route pour le plan au sol. Bien entendu, j’ai dû faire quelques adaptations pour la jouabilité
intérieure (et mine de rien, au final, certaines zones étaient un peu
serrées malgré tout).

Une fois le plan au sol établi, je m’attaque aux murs. Pour cela, deux méthodes : utilisation de pvc expansé 3 mm sur lequel je vais appliquer un torchis (avec du plâtre) et moulage de beaucoup de briques (en plâtre résine) avec le moule Underground Brick Mold #343 de chez Hirst Art.

Petite mise en place sans collage, pour voir si tout s’imbrique bien.

Pendant ce temps là, de son côté, Uldaric me file un sacré coup de main en peignant certains éléments de décors que j’ai précédemment moulé en Hirst Art avec les moules Industrial Accessory Mold #326 et Factory Accessories Mold #331. Comme il possède une imprimante 3D, il trouve aussi des modèles tout à fait appropriés sur Thingiverse. Petit à petit, même loin d’être terminé, l’intérieur du Muton Noir prend forme et je jubile déjà.

Une fois le torchis terminé sur les murs pvc, et la quasi totalité des murs en brique monté, je fais une dernière mise en place avant de floquer mon sol.

Le sol floqué, je passe le tout en sous couche avec du Skeleton Bones de chez Army Painter, je m’attaque à la peinture des poutres pour les murs avec torchis. Ensuite, c’est le tour des murs en brique et enfin du sol béton.

Vient ensuite le montage des poutres intérieures (une véritable partie de plaisir…) et le passage Soft Tone (ou Strong Tone je ne sais plus pour le coup…) sur l’ensemble du décor.

Tandis qu’Uldaric avance la préparation de petits éléments de décors nouvellement imprimés par ses soins, je commence la réalisation du toit. Le comble c’est que je vais pour la première fois réaliser un toit en tuiles carton. Avant, je n’avais jamais eu le courage de le faire (j’ai même une maison médiévale en attente de toit depuis… 4/5 ans ?). Du coup, j’en ai coupé de la bandelette pour ce toit, à n’en plus finir. Pour sûr, le toit de la petite maison médiévale va être d’une simplicité à présent !

La grande question est ensuite la customisation du toit façon post apo. De peur de gâcher tout l’effet, j’ai juste réalisé une peinture rouillée, sans ajouter de parties abîmées, de tôle et tout ça. Une chose est sûre, même si l’effet était satisfaisant, il est prévu que je customise le toit pour le rendre « un peu plus sale ».

La semaine avant Retour vers le Ludique fut assez fatigante et mes nuits furent assez courtes. J’ai donc fait des choix et certains éléments ont été abandonnés ou reportés pour mes ateliers de finition post RVL. L’important était d’avoir un décor jouable et visuellement fini.

Les derniers éléments appliqués sont donc les portes, les tôles ondulées obstruant des passages, collage de posters (les mêmes que ceux du GN, imprimés en miniature), collage des bâches qui séparaient les pièces en jeu, etc.

Dernière ligne droite. Pendant ce temps-là le toit sèche
dans le garage.

Enfin ! C’est terminé. Il est tard mais je ne résiste pas à l’envie de placer tout le mobilier à disposition pour voir ce que ça fait et que dire si ce n’est que je replonge en 2017, à l’intérieur du Muton Noir. La grosse liberté par rapport à la grange d’origine est le trou béant, au fond qui a été aménagé spécialement pour permettre un passage facile aux figurines et aux véhicules lors des parties de Pillards.

Et nous voilà sur Retour vers le Ludique ! La table de jeu a tourné tout le week-end et nous étions vraiment contents avec Uldaric. La réalisation du Muton Noir fut un superbe travail d’équipe que je suis heureux de partager avec vous sur notre blog. Nul doute qu’il y aura d’autres réalisations de ce genre.

Un grand merci à celles et ceux qui ont joué sur notre table au cours du week-end ! Le Muton Noir était à l’honneur et il le méritait bien ! Merci d’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt pour un nouvel article !

Pimp my Game – Heroquest #1

Hello à tous ! C’est la rentrée et il est temps de mettre un terme à ce silence pour montrer qu’une fois encore, nous ne sommes pas morts ! Ben oui, vous savez, on ne change pas mais ce n’est pas pour autant que l’on glande… Enfin… Comment dire… Ce qui ralentit considérablement la publication de nouveaux articles, c’est la préparation des photos. Oui car dans la mesure du possible, on passe ça sous photoshop juste histoire de relever les niveaux quand c’est trop sombre, on ajoute notre petit logo, on nomme tout ça bien proprement pour nous y retrouver dans notre bazar et après… Ben après faut écrire l’article. Hé ! Ça tombe bien, c’est ce que je suis en train de faire ! Mince alors, je suis lancé alors je ne m’arrête pas !

Blague à part, j’espère que vous avez passé de bonnes vacances et que la rentrée n’a pas été trop douloureuse. De notre côté, nous avons eu quelques sessions de peintures depuis avril (quand même) et nous avons pas mal joué avec Uldaric. Mais le plus gros fut la préparation d’un décors pour Retour vers le Ludique 2019, organisé par nos amis de la Mandragore il y a une semaine. Ce sera d’ailleurs l’objet d’un article plus conséquent. En attendant, je rattrape mon retard avec des articles prévus depuis longue date et le premier en lice est la customisation de mon Heroquest. Qui ne l’a pas fait hein ? C’est vrai, ça cours le net des photos de custo Heroquest. Vous en avez marre ? M’en fout ! Je vous montre quand même mon travail 😉 !

 Voilà, celles et ceux qui ne veulent pas se fader le reste de l’article, vous avez l’ensemble de ma production actuelle (enfin il en reste dans la boîte mais je n’avais pas la place de tout mettre). J’ai encore du boulot et c’est peu de le dire. Il y a aussi des objets en plus pour des scénarios perso ou juste parce que c’est joli et que j’avais envie de caser ça dans mes aventures. Et puis mon mini troll sera content.

 Vous êtes encore là ? Mais le reste c’est pas intéressant. C’est juste le travail en cours ! Hé oui, en plus des décors je vais aussi m’attaquer aux figurines. Le plus dur a été de prendre une décision sans retour : faut-il conserver les socles d’origine ou désocler toute les figs pour les mettre sur de beaux socles ronds et floqués ? J’ai mis un certain temps à me décider et au bout du compte je suis satisfait du résultat, même si je hais désocler les figs soudées à leur base (j’ai de douloureux souvenirs avec mes figurines d’Assaut sur l’Empire…). Mais au moins, je pourrai leur coller des aimants afin d’éviter qu’elles se baladent librement dans la boîte.

Pour les décors, je me suis lancé dans moults moulages à partir de moules Hirst Art. L’ami Uldaric m’a d’ailleurs prêté certains des siens (j’avais besoin de livres pour mes bibliothèques). Le rendu est top (bien qu’il soit toujours difficile d’avoir un résultat sans bulle pour les plus petits objets, même avec tous les conseils de ce bon vieux Bruce (Hirst).

Bref, voilà le résultat. Je n’en suis pas mécontent, d’autant plus que ça embellit considérablement la table de jeu. La seule réserve que j’émets c’est pour les portes, bien trop énormes et fragiles en moulage (je moule au plâtre résine pourtant assez solide comparé au plâtre). Je pense que je vais plutôt m’orienter vers l’impression 3D pour ces dernières, étant donné que l’ami Uldaric s’est acheté il y a quelques mois une imprimante 😀 . Ah et pour les escaliers, je me suis lancé dans la sculpture de plaque pvc expansé, matériaux que je trouve de mieux en mieux pour certaines utilisations.

Voilà pour ce premier article sur la customisation d’Heroquest. Nul doute qu’il y en aura d’autres mais quand, ça je ne sais pas 😉 ! Je vous dis à bientôt pour d’autres articles imminents, en particulier celui sur le Muton Noir !

Ouah ! Le teasing de fou !